Léonie Pernet transcende les genres avec
"POEMES PULVERISES"
Un album-manifeste entre introspection, transmission et collision musicale.
11 titres comme onze fragments d’une âme éparse : Léonie Pernet signe avec Poèmes pulvérisés un troisième album aussi audacieux que bouleversant. Entre poésie, explorations électroniques, rythmes du Sahel et voix intimes, l’artiste électrise nos repères pour recomposer un monde possible.
Un choc, un voyage, une révélation
Depuis Le Cirque de consolation en 2021, un séisme intime a redéfini la trajectoire artistique de Léonie Pernet. La musicienne part au Niger, à la rencontre de sa famille paternelle qu’elle ne connaissait pas. Ce retour aux sources agit comme un choc émotionnel et identitaire.
Dans ses bagages, un vers de René Char — “J’ai pris ma tête comme on saisit une motte de sel et je l’ai littéralement pulvérisée” — devient le fil rouge de ce nouveau disque.
Elle découvre alors le recueil Le Poème pulvérisé, qui ouvre avec une interrogation existentielle : “Comment vivre sans inconnu devant soi ?”
C’est cette incertitude féconde qu’elle transforme en matière musicale.
Un laboratoire sonore sans frontières
Poèmes pulvérisés est un album de collisions fertiles. Classique, électronique, pop française, influences africaines et arabes s’y entrelacent en une transe poétique puissante. Léonie Pernet déstructure les formes et les langues pour mieux les réconcilier.
Dès le premier morceau, Brûler pour briller, la voix de l’actrice Louise Chevillotte déclame un poème sur fond de nappes sombres. Puis l’énergie reprend ses droits : Acid Niger, Touareg, Paris-Brazzaville résonnent comme des mantras percussifs, vibrants, fiévreux.
Chaque piste explore un pan de mémoire, une facette de l’intime, un éclat de révolte.
Un “nous” pour réparer le monde
La voix de Léonie Pernet se fait tantôt fragile, tantôt incantatoire. Dans Les Rênes ou Réparer le monde, elle invoque la solidarité, l’urgence de retisser les liens, de recoller les morceaux. Le politique y est à fleur de peau, jamais didactique, toujours sensible.
Avec Le pas de l’au-delà, elle chante aux côtés de son frère Pierjean : un duo poignant, habité, qui condense l’album dans un souffle entre passé et futur.
Le disque s’achève sur Nymphéas, doux hommage vocal à ses racines, porté par les voix de sa grand-mère et de sa tante. L’émotion y affleure sans filtre, au bord des larmes.
Une œuvre puissante
L’album se pare d’une pochette signée Delphine Diallo. Le portrait de Léonie, à la fois obscur et lumineux, reflète parfaitement le projet : entre introspection et élévation, entre ombre et lumière. Poèmes pulvérisés soigne autant le fond que la forme.
La presse salue unanimement cette odyssée musicale. Les Inrockuptibles, BenzineMag, Radio Nova ou encore France Inter encensent ce disque qui conjugue audace, exigence et accessibilité.
Avec Poèmes pulvérisés, Léonie Pernet offre un album total. Une œuvre de réconciliation, de transmission et de résistance. En pulvérisant les formes, elle reconnecte les êtres. En brisant les genres, elle construit des ponts. Un disque essentiel, incandescent, profondément humain.
Léonie Pernet présentera ce nouveau chapitre sur scène, notamment à l’Olympia le 31 mai 2026. Un rendez-vous déjà très attendu.