HOPE WILL MAKE IT HAPPEN :
la mue flamboyante de Chiara Foschiani

Une histoire de fidélité et de feu intérieur

Je me souviens encore de la première fois que j’ai entendu Chiara Foschiani, puis la voir monter sur scène. C’était brut, vibrant, presque sauvage.

Depuis, j’ai appris à connaître la personne derrière l’énergie, celle qui doute, qui rit trop fort, qui brûle de tout transformer en musique. Avec Hope Will Make It Happen, son tout premier album, j’ai l’impression d’assister à sa mue — une renaissance à la fois flamboyante et apaisée.

Ce disque, disponible depuis le 17 octobre 2025, c’est plus qu’une sortie d’album : c’est un manifeste. Une traversée de ses ombres, avec pour seule boussole l’espoir et la sincérité.

chiara foschiani hope will make it happen
Album HOPE WILL MAKE IT HAPPEN
chiara foschiani miles hilderal
Photo: Miles Hilderal

De l’ombre à la lumière : l’art comme catharsis

Chiara a toujours refusé de se conformer. À seulement 17 ans, elle fonde son propre label, 17CRecords, pour garder le contrôle sur son image et sa musique. C’est un acte de foi, un cri de liberté. Depuis, chaque projet qu’elle sort ressemble à une page arrachée de son journal intime : sincère, vulnérable, désarmant.

Diagnostiquée bipolaire, elle ne cherche pas à cacher cette réalité — elle la sublime. Dans The Forgotten Color et Trouble Maker, ses deux premiers EPs, on entend déjà cette tension entre force et fragilité, colère et douceur.

Sa musique, c’est une manière de dire : je ne vais pas bien, mais je danse quand même. Et ça, c’est une forme de courage.

Hope Will Make It Happen : un premier album de résilience

Hope Will Make It Happen raconte une histoire d’amour toxique, de passion qui consume, d’illusions qui s’effondrent — mais aussi de renaissance.
Chiara t’embarque dans un voyage sonore où les émotions débordent, entre hyperpop, électro-pop et confessions à fleur de peau.

Chaque titre est un chapitre :

  • “Rerun” tourne en boucle comme les souvenirs dont on n’arrive pas à se détacher.
  • “Outta My Mind” explose dans une esthétique nerveuse, à l’image de la lutte intérieure.
  • “Me Myself & I” assume les “up & down” de la bipolarité, sans filtre, entre force et fragilité.
  • “It’s Such A Dream” plonge dans les abîmes de l’addiction et de la peur du vide, portée par une atmosphère sombre et psychédélique.
  • “Location”,  une respiration lumineuse, un groove britpop feel-good, comme un sourire après la tempête.

Tout s’enchaîne avec une cohérence bluffante. Cet album, c’est une histoire qu’on vit, pas qu’on écoute.

Une esthétique du contraste

Visuellement, Chiara ne laisse rien au hasard.
Les clips — Rerun, Outta My Mind, Me Myself & I — forment un triptyque émotionnel, où chaque image traduit un pan de son univers intérieur : la répétition, la lutte, le miroir.
Son esthétique joue entre néons et clair-obscur, comme pour traduire ce paradoxe permanent : être forte sans cesser d’être vulnérable.

Pour ce projet, elle s’entoure de ses alliés de toujours : Alexandre Koneski, Edgar Michaud, et Yann Payet sur Outta My Mind. Ensemble, ils ont tissé un son organique, vibrant, où la modernité électronique rencontre une écriture à nu.

Une génération qui se reconnaît dans ses failles

Ce que j’aime chez Chiara, c’est qu’elle parle vrai.
Sa musique n’essaie pas de plaire, elle essaie de dire quelque chose. Et c’est sans doute pour ça qu’elle résonne si fort auprès d’une génération entière — celle qui navigue entre santé mentale, amour toxique et quête de soi.
Elle ne prêche pas, elle partage. Et cette sincérité, dans un monde saturé de filtres, c’est précieux.

Entre les premières parties de Chilla, Prudence et Marie-Flore, les festivals comme Les Muzik’elles ou Les Magnytudes, et des centaines de milliers de streams, Chiara trace sa route.


Indépendante, authentique, libre.
Elle ne joue pas la pop : elle la vit.

L’espoir comme acte de foi

Quand j’écoute Hope Will Make It Happen, je n’entends pas juste une artiste qui chante.
J’entends une amie qui a traversé la tempête et qui, aujourd’hui, choisit la lumière.
Son album, c’est une promesse : celle de continuer à créer, même quand tout vacille.
Parce qu’au fond, c’est ça, l’espoir — croire qu’on peut encore faire advenir le beau, malgré tout.

chiara foschiani outta my mind

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